Journées ordinaires d'un hypnothérapeute

Ça vous arrive, vous, de recevoir des clients qui semblent sortir tout droit d’un roman ou d’une pièce de théâtre ?

Moi, en ce moment, c’est dingue, ça n’arrête pas. Ils se succèdent heure après heure dans mon cabinet. Harpagon pour retrouver sa cassette, Arsène Lupin qui veut réparer un trau¬ma ancien, Quasimodo pleurant la perte de la belle Esmeralda, Madame de Réan qui m’emmène sa fille, Sophie, car elle fait trop de bêtises, Andromaque en proie à un tragique dilemme, Eugène de Rastignac qui veut, rien que ça, conquérir Paris… J’en passe et des pires. C’est à croire que mon cabinet attire les personnages les plus excentriques.

Mais, au fond, quand on y pense, ces rencontres extraordinaires ne sont-elles pas notre ordinaire en tant qu’ hypnothérapeutes ?

 En 2014, à un âge où j’avais acquis non pas de la sagesse mais une certaine maturité, je suis revenu à un amour de jeunesse : l’hypnose. Je me suis installé comme hypnothérapeute, après avoir suivi un parcours plutôt classique (PNL, praticien et maître praticien en hypnose) que j’ai complété par une licence en psychologie et deux diplômes universitaires (Addictologie et Clinique de l’adolescent). Depuis j’ai effectué près de 3500 séances d’hypnose et je continue de me perfectionner en suivant régulièrement des formations.